La Kippa bleue – David Allouche

Un premier roman sur la rébellion face à l’éducation religieuse.

Sasha Cohen est un jeune juif marseillais qui ne croit plus en Dieu. Sous impulsivité de son jeune âge, i balance sa Kippa bleue, symbole de son appartenance à Dieu. Il décide de l’annoncer à son père au moment de Kippour.
Pour se donner du courage, il part quelques jours à Paris, espérant trouver la force et l’inspiration pour affronter son père, juif sepharade très pratiquant.
Il rencontre Clara, une jeune fille libre et profondément marquée par son voyage en Inde.
Sasha tombe immédiatement amoureux et Clara devient sa muse, celle qui lui apportera l’impulsion pour oser annoncer son désamour de Dieu à son père.

David Allouche nous livre un premier roman sur la croyance et l’importance de la religion dans les familles.
Ici, la famille de Sasha est très pratiquante, toutes les fêtes juives tiennent des places importantes et l’éducation juive, dans une école juive, entouré exclusivement de juifs, est tellement présente que notre héros vient à se poser des questions sur la véracité de sa religion.
La rébellion religieuse passe par la fougue et l’impulsivité de ce jeune homme. Malgré tout, son envie de se désunir de cette religion l’angoisse beaucoup. Comment arriver à le faire accepter pas sa famille ? A travers ces questionnements, nous comprenons que la pression religieuse forte peut troubler les esprits de jeunes gens en plein rébellion.
Ce roman est aussi un roman amour, avec la découverte de la toute première histoire d’amour, la passion dévorante de jeunes amoureux et l’influence de chacun face à leur propres vies.

L’écriture rythmé est moderne. On ressent bien que l’auteur souhaite qu’on s’imprègne de la jeunesse de Sasha, dans ses attitudes, ses paroles, ses comportements..
Mas je dois dire que certains passages sont assez maladroits, même si le but est de nous toucher. J’aurais souhaiter que les pensées et les envies du héros aillent plus profondément, qu’on soit tout poussé dans nos retranchements pour nous même, remettre en question notre engagent religieux (ou non engagement).
Et malheureusement, j’ai trouvé la fin bâclée, j’en voulais plus.

Toutefois, j’ai passé un bon moment avec ce roman. Je ne l’ai pas lâcher parce que l’auteur nous tient en haleine jusqu’au moment final de la discussion entre père et fils.
Je l’ai lu en quelques heures.

Publié au éditions Eyrolles.

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