Les victorieuses – Laetitia Colombani

Solène est une brillante avocate en droit des affaires. Mais un burn out va chambouler sa vie. Elle tente de se reconstruire en acceptant une mission bénévole d’écrivain public au Palais des Femmes, un immense foyer au sein de Paris. Solène va découvrir alors des femmes dans la détresse et aux destins tourmentés qui vont lui souffler les recettes du bonheur.

Un siècle plus tôt, Blanche Peyron œuvre en faveur des démunis. Elle voue sa vie à son combat acharné à l’Armée du Salut et rêve d’offre un refuge pour toutes les exclues de la société.

Un récit bouleversant qui voue un culte aux combattantes de la vie, à Blanche l’oubliée, à toutes ces anonymes et toutes ces victorieuses qui refusent de se résigner malgré des destin tragiques.

Une ode à la femme, à toutes les femmes, à toutes celles qui luttent contre les épreuves qu’elles subissent et c’est aussi un grand hymne à la solidarité.

Un roman résolument féministe. Bouleversant et passionnant !

J’avais déjà beaucoup aimé La Tresse et l’écriture lumineuse de l’auteure.
Ici, c’est un véritable coup de ♥️.
Un livre qui bouscule notre conscience et qui nous pose des questions qui dérangent:
Que faisons-nous pour aider ces femmes ? Quand arrêterons-nous de nous voiler la face ? Sommes-nous sereins avec notre non-action ?

Personnellement, grâce à mon travail, à mon bénévolat, j’agis pour les femmes, en partenariat avec des associations et des personnes bénévoles comme moi. Mais est-ce suffisant ?

Les gratitudes – Delphine De Vigan

“Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L’expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette.”

Michka est une vieille dame qui perd ses mots. Elle a des choses à dire mais elle se mélange. Devenue dépendante, elle est contrainte de déménager dans un ephad. 
Ses visites de cantonnent à Jérôme, l’orthophoniste gentil et Marie, la fille qu’elle a élevée comme si elle était la sienne.

Mais Michka sait que sa fin est proche et elle veut accomplir un dernier acte avant de partir, retrouver et remercier le couple qui l’a caché pendant la guerre, lui évitant les rafles et les camps de concentration.

C’est le premier roman que je lis de cette auteure, j’y ai retrouvé beaucoup d’Amelie Nothomb, surtout dans le rythme. Des chapitres courts et sans superflu.

Une lecture agréable, je m’attendais à un peu plus de profondeur mais l’auteure va à l’essentiel dans ces propos.

J’ai plongé dans ce récit et n’en suis ressortie qu’à la dernière page. Un parfait page turner pour les vacances.

Un parfum de rose et d’oubli – Martha Hall Kelly

En ouvrant le manuscrit je me suis dis que c’était encore un roman sur la Russie. je ne m’attendais pas à tomber en amour de ces héroïnes aux destins tragiques.
Une chose les réuni, la force. Eliza, Sofya et Varinka sont tellement déterminées qu’elles sont capables de déplacer des montagnes. Ces femmes sont d’une résilience absolue qui leur permet de passer les épreuves avec lucidité et determination.

Été 1914.
Sofya est une aristocrate russe, Eliza, son amie, est une mondaine américaine. Varinka, une jeune paysanne russe.
Ces trois femme sont liées par le destin quand l’Europe fait face aux prémices de la guerre.

Ce roman historique est formidable. Ces femmes font le choix du courage, portées par une ténacité et un incroyable capacité à traverser les épreuves.
Elles croient en l’amour, en l’amitié et en la vie. 
Un roman captivant, porté par ces trois héroïnes fortes et combatives.

Un roman engagé et ambitieux. Poignant et inoubliable. Inspirant et passionnant. J’ai lu d’un souffle cette fiction riche, émouvante et prenante.

J’ai aimé suivre sur aventures malgré l’horreur que chacune d’entre elles subissent.
Le plus incroyable dans ce roman c’est que l’écriture de l’auteure nous transporte tellement qu’on vit avec les personnages. Les tragédies nous affectent autant que les héroïnes. J’ai tremblé en suivant la descente aux enfers de ces femmes.

J’ai eu souvent envie de crier à Varinka de s’enfuir ou à Sofya de partir, ou encore de dire à Eliza de serrer sa fille dans ses bras.
Cette histoire est captivante, l’auteure nous tient en haleine au fil des pages, un suspens insoutenable jusqu’à la fin pour découvrir comment ces héroïnes vont sortir de cette période de guerre.

Un coup de coeur à lire absolument !

P.S : J’au la chance de rencontrer Martha Hall Kelly au Salon St Maur en poche et c’est une belle personne très agréable.

Une folie passagère – Nicolas Robin

Le nouveau roman de Nicolas Robin est une petite pépite qui file le sourire.

Bérengère est une hôtesse de l’air bien-comme-il-faut de quarante ans, qui a vingt ans de métier et douze mille heures de vol au compteur.
Fraichement célibataire, elle s’apprête à partir pour un vol à destination du Mexique.

Seulement, la vie en a décidé autrement et après une succession de malchances, elle rate son avion et se retrouve sur une Paris-Vancouver avec juste un short et un bikini dans sa valise alors qu’il fait -20° au Canada.

Et pour couronner le tout, le vol ne sera pas de tout repos.

Nous suivons ici l’aventure de ce vol Paris-Vancouver, car oui, ce voyage est une aventure ! Entre les passagers bruyants et alcoolisés, le couple trop mignon, la vieille dame un peu dans la Lune, le passager collé à son écran, celui qui a peur, l’enfant capricieux et ses parents dépassés et les collègues hauts en couleurs, on navigue dans un huit-clos parfois tendre, parfois loufoque et parfois irritant.

Bérengère représente à merveille ce beau métier en restant digne, chaleureuse, aimable et serviable. Un vrai sacerdoce !

Jusqu’à ce qu’elle commette le premier impair de sa carrière…

Elle est touchante dans ces déconvenues, et sa maitrise d’elle-même est une performance que peu de personne peuvent se targuer d’en avoir.

J’ai lu et écouté les histoires des vols de mon amie Isabelle Tronquet aka Flying mama (dont le tome 2 des anecdotes d’une hôtesse de l’air vient de sortir), et j’ai toujours été effarée par le toupet des passagers. Heureusement, la plupart sont des êtres charmants qui font oublier les malotrus !

Dans ce roman, Bérengère est enclin aux problématiques que toutes les femmes subissent (les injonctions quotidienne pour être jeune, belle et gentille, etc.), mais la difficulté de son métier complique les rapports humain. Notamment avec sa mère qui n’est jamais avare de reproches.

Mais heureusement, les rencontres fortuites peuvent tout faire basculer.

Attention, ce livre est addictif, un page turner bien écrit et fluide qu’il est difficile de lâcher. On dévore les pages grâce au rythme de l’écriture.

Un roman drôle, touchant saupoudré d’un soupçon de révolte !

Ma vie, mon ex et autres calamités – Marie Vareille

Encore un roman qui fait parti de la sélection pour le Prix des Lectrices Charleston.

Juliette est une une jeune femme géniale qui a un travail génial, un appart génial, des tas de chaussures géniales, des copines géniales et un amoureux génial.

Bref, tout va bien dans sa vie géniale.

Mais du jour au lendemain, elle se retrouve célibataire, chômeuse et sans logement !

Juliette va donc prendre le taureau par les cornes pour reconquérir son amoureux, reprendre son boulot et ré-emménager dans son appart. Mais pour ça, elle va élaborer un plan farfelu pour lequel elle va devoir affronter sa plus grande peur : prendre l’avion !

Ce roman est un véritable feel-good. ! La bonne humeur est assurée et la fraicheur de Juliette est un régal.
Ce personnage est très attachante, avec toutes ses angoisses et ses idées saugrenues, elle nous embarque pour une aventure rocambolesque dont le but est de reconquérir Nicolas.

Evidement, rien ne se passe comme prévu et les situations virent parfois au drames. Mais les imbroglios sont savoureux !

Entre l’amie italienne cash, la copine timide qui garde un terrible secret, l’amoureux finalement pas si génial et les rencontres au bord des plages des Maldives, on en a pour son plaisir de lire !

J’ai eu la banane tout le temps de la lecture et j’ai souvent éclaté de rire. Juliette se fourre dans des quiproquos incroyables mais l’écriture rythmée est relevée de Marie Vareille est une véritable page-turner.

La suite, je ne voulais que la suite à chaque page ! Et quand c’est fini, j’en redemandais encore !

Un roman garanti 100% drôle, bien écrit et qui donne le sourire ! Une lecture délicieuse qui dépayse !

Attachez vos ceintures, la suite – Isabelle Tronquet

Je l’attendais depuis longtemps, le deuxième volet des anecdotes d’une hôtesse de l’aire que je connais bien, Isabelle Tronquet aka Flying Mama.

Entre les passagers alcoolisés, les imbroglios, les peurs de l’avion, les claustrophobes, les règlements de comptes, Isabelle en a vu passer des vertes et des pas mûrs en 20 ans de carrière !

110 histoires vraies dans lesquels les stewards et les hôtesses nous livrent toutes leurs anecdotes des plus drôles au plus incroyables.

Quand on croit avoir tout lu, il y a encore pire qui arrive à chaque page !

On rit, on est attendrit, on est ulcéré et même parfois dégouté, mais Isabelle nous transporte dans ces confidences célestes avec une écriture ciselée et ryhtmée.

Un bon moment de lecture pour ne pas se prendre la tête !!

Achetez-le, offrez-le, lisez-le, vous allez bien rigoler !

Publié aux Editions de l’Opportun.

Le choix d’une vie – Alia Cardyn

Ce roman, fait parti de la sélection pour le Prix des Lectrices Charleston. Et crois -moi, le choix est difficile !

1997, Mary à 25 ans, elle n’a plus de parents, elle est célibataire et une vie à construire. Seulement voilà, son corps a décidé qu’il ne lui reste plus qu’une année pour concevoir un enfant. Seule, elle prend la décision de faire appel à la PMA. S’en suit un questionnement constant sur son désir d’enfant.

Archibald écrit à sa femme qui a disparu. Il tente de la reconquérir et expie ses fautes de mari absent et qui avait renoncé à prendre soin de son épouse. Un drame les a séparé à jamais.

Jack est jeune, arrogant et plein d’assurance, mais sa rage de vivre est remise en cause parce qu’il a coché une case qui bouleversera sa vie 18 ans plus tard.

Adélaïde tient un journal dans lequel elle tourne la page de sa vie d’enfant no désiré et détesté de sa mère. Elle a secret qui va chambouler des vies.

Ils ont tous un point commun. Oseront-ils faire ce choix qui changera leur destin ?

Après “l’envol”, c’est le deuxième roman que je lis d’Alia Cardyn et elle est en passe de devenir une très grande auteure.

Son écriture lumineuse et ciselée nous plonge dans l’intensité des désirs de l’Humain. A travers des drames et des choix, elle nous plonge dans une humanité sans fards et sans artifices.

Un véritable baume au coeur.

Chaque histoire de vie est un enchainement de maux et de questionnements que seuls les émotions et les sentiments peuvent soulager.

Ses personnages sont terriblement humains, jusqu’au dénouement final, quand nous découvrons leurs liens, ils nous tirent les larmes, de joie et de tristesse. Mais pas de patho là-dedans, même dans leurs malheurs, leurs remises en question, ils sont tous lumineux.

Un roman bouleversant, qui transperce nos âmes. Un vrai coup de coeur.

En tant que Lectrice Charleston 2019, je fais parti de la team pour choisir le roman qui remportera le Prix des Lectrices ! Une tache bien ardue !

L’année prochaine à la Havane – Chanel Cleeton

Une beau portrait de femmes dans le Cuba de la fin des années 60, entre révolution, amour et loyauté, que j’ai eu la chance de lire avant parution.

Eliza est une des soeurs Perez, une dynastie cubaine qui baigne dans le sucre. Son père, est proche du président et doit faire face à la guerre civile qui frappe le pays.
Dans cette vie de luxe, Eliza va tomber en amour pour Paulo, un jeune révolutionnaire idéaliste, qui précipitera la fille de riche en plein coeur du conflit.

Soixante ans plus tard, sa petite fille, Marisol, découvre La Havane et part à la recherche de l’histoire de sa grand-mère et de sa famille.

Ce roman historique est captivant. Entre le dépaysement garanti et le contexte politique des années 60, nous découvrons une facette peu connue de Cuba.

On suit le parcours de femmes courageuses, audacieuses et loyales. Leur destin fascine et bascule entre amour, passion, idéologie, tout comme le peuple cubain.

L’écriture est fluide et fascinante. On se retrouve dans la peau de Marisol qui découvre la Havane et ses racines, loin des cartes postales. Comme une impression d’y être avec elle. Chanel Cleeton nous transmet son amour pour ce pays et son héritage.

Un roman qui sent bon les épices, le rhum, le cigare et qui nous donne la fièvre cubaine au son de la musique et le long de la Malécon !

Publié chez Charleston.

Avec des si et des peut-être – Carène Ponte

C’est le premier roman de Carène Ponte que je lis. Et je suis tombée amoureuse de cette auteure !

Imaginez que vous vous réveillez un jour dans la vie que vous avez toujours rêvée ?

Maxine est prof de français dans un lycée. Elle craque en secret sur Ylies, le proviseur, elle vit en coloc avec Claudia qui teste tout ce qui est naturel comme des crèmes aux jus d’herbes, elle est proche de sa soeur Laetitia et elle a deux meilleures amies, Samya, prof de math cartésienne et Audrey, la copine un peu folle.

Mais Maxine a un tic, elle ne peut s’empêcher de se demander ce qu’aurait été sa vie “si” et “peut-être”. Elle voit des signes du destin dans chaque événements qu’elle vit, qu’ils soient futiles, anodins, heureux ou dramatiques.

Et puis, un jour, en écoutant une émission de radio, tout bascule…

Carène Ponte a une plume drôle, sensible et délicate. Elle aborde avec nous les choix d’une vie.
Elle offre une seconde chance à son héroïne, et l’emmène vers une chemin inconnu, celui d’oser.
Une remise en question sur sa vie, ses choix qui s’opposent. Avec des si, on peut refaire le monde, mais est-ce que cette vie tant rêvée en vaut la peine ?

Ce roman pose une question essentielle : et si la vie que nous vivons était celle dans laquelle nous serons le plus heureux finalement ?

Une vrai petit bijou à savourer, en le refermant, vous serez de très bonne humeur !

Et vous, si vous deviez refaire votre vie, que changeriez vous ?

Très chère Valentine – Adriana Trigiani

Une nouveauté Charleston disponible en libraire !

En plein cœur de Manhattan, une petite entreprise familiale de confection de chaussures résiste au milieu de grandes enseignes.
Les Roncalli, une famille italienne haute en couleur, dans laquelle Valentine évolue non sans mal.

Après moult rebondissements dans sa vie, elle devient l’apprentie de Grannie, sa grand-mère adorable mais un peu perdue dans les chiffres et la paperasse de l’entreprise que lui a laissé son mari.

Entre la passion pour son métier et les tumultes de New York, Valentine vit une histoire d’amour un peu compliquée avec un chef cuisinier en vogue et se bat pour sauvegarder l’héritage familiale. Elle part en Italie avec Grannie pour acheter des cuirs et des tissus.

Ce voyage réserve des surprises, Valentine va apprendre beaucoup de choses, notamment sur elle même.

Un roman qui sent bon le basilic, la tomate et la Dolce Vita. 
Un livre drôle, chaleureux et savoureux qui rend hommage à l’Italie, à la famille mais aussi aux femmes, libres et résolues à ne pas se laisser faire.

Un bon moment de plaisir au fil des pages.

Daisy Jones and The Six – Taylor Jenkins Reid

L’épopée chaotique d’un groupe de rock dans la fin des années 70. Sexe, drogue et Rock’n’Roll !


Daisy Jones et Billy, le leader des Six, ont tous deux un talent fou pour écrire des bonnes chansons et faire monter le groupe au sommet.
Mais entre drogue, ego, vie de famille, anciens démons, amours déçus et difficultés pour chacun à travailler ensemble, l’ascension s’avère compliquée.

Quand j’ai commencé cet ouvrage, je m’attendais à un roman. Puis en réalité, l’auteure nous offre des entretiens avec chacun des membres du groupe, ainsi que les producteurs et toutes personnes gravitant autour.

Daisy est une talentueuse jeune femme, libre, émancipée et qui ne se souci pas du regard des autres. Son incroyable liberté est une ode à la libération sexuelle des années 70.
Billy est constamment sur le fil, près du gouffre dans lequel il ne veut surtout pas tomber.
Tous les personnages sont addicts de quelque chose ou de quelqu’un.

J’ai ressenti cette ambiance de sex, drogue et rock’n’roll à chaque pages. 
Un livre intéressant, je n’ai cessé de me demander si c’était une fiction ou une histoire vraie. 
Différent de mes lectures habituelles, ce roman m’a plu. Peut-être parce que je suis fan de cette époque en ce qui concerne le rock’n’roll !

Il sort le 18 juin 2019 aux Editions Charleston !

Le jardin de l’oubli – Clarisse Sabard

La reine du secret familial a encore frappé !

Faustine est une trentenaire qui traîne une belle casserole amoureuse. Journaliste free-lance, elle part du côté de Nice chez sa grande-tante qui a près de 90 ans et son amie Gabrielle, fantasque blogueuse culinaire.
Faustine doit rédiger un article avec scoop et tout le tralala pour décrocher un CDI. Mais son séjour va lui faire rencontrer tout un tas de personnage qui vont bouleverser sa vie.

Et puis, petit à petit, Faustine va découvrir un lourd secret de famille. 
Son aïeule Agathe, surprenante et impertinente, cache bien des choses… entre sa relation avec son mari et la Belle Otero, cocotte du début du siècle, elle va avoir une vie passionnante, entre bonheurs et drames.

C’est le troisième roman de Clarisse Sabard, il enfonce le clou et nous confirme qu’elle est la reine du secret familial. 
Elle nous dépeint une histoire de femmes comme elle sait faire, toujours très documenté et détaillé ce qu’il faut pour nous tenir en haleine.
Les personnages sont complexes et on ne peut que tomber en amour de ces héroïnes hautes en couleurs.

J’ai tout lu de Clarisse et maintenant, j’attends le prochain avec impatience ! Elle sait nous embarquer dans des univers et des époques qu elle nous raconte avec brio.

Que dire de plus ? Je crois qu’elle est mon auteure préférée !

La mélancolie du kangourou – Laure Manel

C’est le deuxième roman de cette auteure, et attention, c’est un coup de cœur !

Antoine et Raphaëlle sont amoureux, quand Raph tombe enceinte c’est un vrai bonheur.
Lors de l’accouchement, un drame survient. Raphaëlle meurt. Antoine se retrouve père et veuf le même jour.
S’occuper de Lou, sa fille, est trop difficile. Il tombe dans la dépression.
Il engage Rose comme baby-sitter puis comme jeune fille au pair. Dès lors, Rose et Lou entretiennent une relation hors du commun.

Bouleversant. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit.
On est secoué par cette histoire triste et injuste. Mais la joie de vivre de Rose donne l’espoir que tout est possible.

On passe de la joie aux larmes. Puis les émotions s’emmêlent devant le désarroi du héros. 
Petit à petit, on assiste au nouveau départ et à la remontée du Père de Lou.

Une lecture addictive que je vous conseille.
Avec ce deuxième roman, Laure Manel confirme son talent avec sa plume lumineuse.

Un vrai coup de cœur 😍

Les prénoms épicènes – Amelie Nothomb

je n’avais pas lu de Nothomb depuis très longtemps, et je n’ai pas été déçue.

Dominique, jeune secrétaire bretonne insignifiante, se laisse séduire par Claude, un jeu homme ambitieux et désireux de s’enlever dans la haute société parisienne.
Après un mariage rapide, ils partent vivre à Paris pour que Claude puisse développer une filaire de la société dans laquelle travaille Dominique.

Quelques années plus tard, ils donnent naissance à Épicène, leur fille. Seulement, Claude la hait dès les premiers jours de sa vie.
Dominique, naïve, tente de satisfaire son mari et accepte tout ce qu’il demande.

Et puis un jour, Dominique entend une conversation secrète et sa vie bascule. Claude n’est pas l’homme qu’elle croit aimer.

Je l’ai lu en 1h. Comme tous les romans de Nothomb, il se lit très vite. Les phrases sont courtes et acérées.
J’ai beaucoup aimé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas apprécié un Nothomb.

Un bon moment.

La vie qui m’attendait – Julien Sandrel

Une claque monumentale qui fait réfléchir sur sa propre vie ! un vrai coup de coeur !

Romane est une parisienne médecin de 39 ans. Elle est invisible, cachée sous une grande politesse et des vêtements passe-partout. Depuis peu, elle a enfin quitté le domicile de son père avec lequel elle vivait. Aucun autre homme n’est dans sa vie.
Elle n’a pas de mère, cette dernière est morte en sauvant Romane alors âgée d’un an à peine. Un sacrifice maternelle pour éviter le pire. Romane se sent coupable alors elle fait tout pour être toute petite, ne pas causer d’ennui, ne pas faire de vague.

Un jour, au cabinet médical, Mme Lebrun, une patiente habituée et qui connait Romane depuis de nombreuses années, lui assure qu’elle l’a vu, pas plus tard que la semaine dernière, à l’hôpital Nord de Marseille. Mme Lebrun affirme l’avoir suivie et découvert son secret. Elle a vu Romane sortir du cabinet d’un pneumologue en pleurant.
Romane n’en croit pas un mot et lui garanti que ce n’est pas elle, mais juste une femme qui lui ressemble.

Mais devant l’insistance de sa patiente, Romane est piquée de curiosité. Qui est cette femme qui selon Mme Lebrun est son sosie ? Pour le savoir, il faut se rendre à Marseille. sans le savoir, ce sera la première étape de Romane pour reconsidérer sa vie.

Cette histoire est inattendue ! L’héroïne va partir pour la première fois de sa vie dans une aventure incroyable et découvrir qui elle est vraiment.
De lourds secrets de famille, un pacte invraisemblable, des non-dits, des surprises. Tout est réuni pour provoquer des chocs jusqu’au dernier moment !

Captivant jusqu’à la dernière ligne. ce roman est extrêmement fort en émotions et au fil des dernière pages, quand on comprend enfin ce qu’il se passe, impossible de retenir ses larmes tellement l’auteur nous délivre un message d’amour filiale très intense. un final de toute beauté tant dans le malheur que le bonheur.

Les personnages sont très bien construits, attachants et hauts en couleurs. Tous ont caché leur secrets pendant des décennies mais on ne peut pas s’empêcher de les aimer et de leur pardonner dans la minute !

Le rythme est soutenu, les imbroglios et les angoisses de Romane nous tiennent au bord du gouffre, on arrête souvent de respirer pour au final laisser couler les larmes de joies mais aussi de tristesse.

Du rires au larmes, un très beau conte moderne sur l’amour et la filiation, mais aussi sur la quête de soi et l’importance des liens.

Coup de coeur puissance mille !

Je vais de ce pas lire son autre roman qui vient de sortir en poche : la chambre des merveilles !
Merci au magasin Cultura Reims – Cormontreuil pour m’avoir offert cette pépite !

Ma Chérie – Laurence Peyrin

C’est le premier roman de cette auteure que je lis et je tiens à remercier le magasin Cultura de Cormontreuil-Reims (51), pour m’avoir offert cette pépite !

Gloria Mercy Hope Merriman née à Chooga Pines, un village paumé de Floride dont la seule occupation est le travail à la scierie.
Petite fille aux attitudes de garçon avec les genoux toujours en sang, affublée d’un cache sur ses lunettes pour corriger un strabisme, “Soeur Bigleuse”, comme l’appellent les autres enfants, va devenir une belle jeune fille éprise de liberté et qui deviendra Miss Floride 1952.

Vivant à Miami dans le quartier chic de Coral Gables depuis 10 ans, entretenue par un amant riche mais marié, passant son temps aux clubs avec ses amies, femmes de riches également, allant de mondanité en mondanité, Soeur Bigleuse est devenue Ma Chérie. Tout le monde connait ma Chérie mais personne ne connait Gloria.

Et puis, de grands évènements vont chambouler sa vie.
Un jour, son amant ne donne plus signe de vie. Il croupi en prison, accusé d’être le pire escroc de Miami. Ma Chérie va alors se rendre compte qu’elle n’est rien d’autre que la maitresse de cet homme et que tout ce dont elle jouit ne lui appartient pas. Et en plus, ma Chérie est enceinte.
Elle décide donc de repartir à Chooga Pines en catimini. Dans le bus qui l’emmène à la maison, elle jure dans le décor, trop bien habillée, trop blonde décolorée, trop “riche” d’apparence et elle s’est assise au fond du bus, encore réservé au noirs. Et pourtant, elle rencontre un homme à l’opposée d’elle qui va la bouleverser.

Pour la première fois de sa vie, Gloria va alors prendre un décision.

Cette histoire réuni tout ce que j’aime ! La quête de soi, la remise en question, la filiation, les années 50/60, les amours compliqués, l’humour, le féminisme et la politique aussi.

C’est une fable résolument moderne, les sujets de l’époque qui sont traités là, sont encore d’actualités.

Nous suivons le parcours de Ma Chérie qui a passé 10 ans d’oisiveté et qui subit une chute brutale et douloureuse. Le retour aux sources est la seule chose qu’elle croit bon pour elle.
La rencontre fortuite avec un homme totalement différent d’elle va être une électro-choc qui va la sortir de sa petite vie et de sa prison dorée, et faire d’elle une femme sur le chemin de sa vraie vie.

L’héroïne est tellement attachante, sa naïveté est touchante et j’ai adoré la voir grandir et s’épanouir. A 30 ans, elle commence à comprendre le sens de certains mots et actes, elle s’affirme, elle reprend confiance en elle.

Ce roman est un ôde à la femme. Un missive qui nous surprend et on voit ici que l’apparence n’est rien, une poussière dans nos vies alors que le coeur et l’âme sont nos moteurs.
Laurence Peyrin prône l’affirmation de soi, elle nous montre qu’on peut toujours apprendre de nos erreurs et surtout, qu’on ne doit pas se sacrifier, s’oublier pour un soi disant amour.

Les personnages sont incroyables, surtout les femmes !
Ces femmes fortes qui s’assument et qui sont indépendantes. Des femmes qui se sont battues pour leur droits.
Nola a ouvert un restaurant alors qu’elle est noire dans un pays encore ségrégationniste. Rose, la mère de Ma Chérie issue d’un peuple indien Séminole tient la famille d’une main de maître. Suzie, veuve, sert des bières au ouvriés de la scierie en imposant leur respect.

Un roman féministe à l’aube d’une nouvelle ère aux Etas-Unis. On y voit tous les combats de l’existence féminine.

L’écriture de Laurence Peyrin est ciselé, cash et drôle. Elle nous emmène dans les rires, les larmes et les tréfonds de nos coeurs.
Les chapitres courts défilent et les différentes parties sont unis à Gloria naturellement.

Un véritable coup de coeur pour cette pépite absolument captivante.

Le bruit des pages – Livia Meinzolt

Prix du livre romantique 2019 pour ce premier roman de Livia Meinzolt, publié chez Charleston.

En 2016, Eva, jeune parisienne hérite d’une librairie dans le quartier de la Butte aux Cailles. Le propriétaire, avec qui elle s’était liée d’amitié et qui lui a légué la boutique, lui laisse quelques conditions : que la libraire ne soit jamais vendue et qu’un tableau représentant une femme soit conservé.
Ce tableau intrigue Eva qui dépeint une femme penchée sur un carnet, aux pieds d’un acacia majestueux.

Eva se met a imaginer la vie de cette femme, Appolinariya Lubiova, une jeune aristocrate russe éprise de liberté et d’idéaux en plein coeur de la révolution trusse de 1916. Eva décide alors d’écrire la vie d’Appollinariya dans son premier roman.

Entre fiction et réalité, Eva écrit le journal d’Appollinaria, quitte à se perdre dans sa propre vie, se confondant avec celle de son héroïne. De son voyage à St Petersbourg, Eva va chercher à comprendre l’étrange lien qui les unit.

Les personnages sont riches en sensibilité, les relations entre les protagonistes sont détaillées et d’un romantisme fou.
Livia Meintzolt nous offre un roman poétique dans lequel on ressent son amour des mots et des arts.
Une écriture tout en justesse, agréable et douce qui nous transporte. Une grande qualité littéraire qui mérite largement ce prix du livre romantique.

Je me suis retrouvée dans Eva, son imagination et ses idées raisonnent en moi.
Malgré tout, je me suis perdue parfois, certains passages m’ont semblé très longs, trop détaillés, trop lourds. Mais je suis sûre que l’auteure nous écrira bien d’autres belles histoires.

Si tu aimes les mots, la poésie, l’amour, la Russie, les personnages travaillés, sensibles et à multiples facettes, je te conseille de le lire immédiatement !

Reste avec moi – Ayobami Adebayo

Ce premier roman de la jeune nigérienne a été publié et traduit dans 18 pays et a été sélectionné pour plusieurs prix literaire.

Yejide et Akin sont amoureux, jeunes mariés, ils tentent de fonder une famille. Seulement voilà, Yejide ne tombe pas enceinte.
Mais sous la pression de la famille, et étant le fils ainé, Akin n’a pas d’autres choix que de donner un héritier à ses parents.
Yejide essaye tout, traitements médicamenteux, potions bizarres, processions, elle consulte des spécialistes et des sorciers. Mais rien ne fonctionne. Elle n’a pas de bébé dans son ventre.

Jusqu’au jour où Funmi arrive dans leur vie. Cette jeune femme n’est autre que la seconde épouse de Akin, imposée pat Moomi, la mère de ce dernier.
Akin et Yejide vont alors commencer une nouvelle vie. Yejide refuse cette femme, et Akin promet qu’il l’a épousé juste pour faire taire sa mère et sa famille.

Sur fond de bouleversement politique du Nigeria dans les années 80, nous suivons le combat de Yejide pour donner naissance. Les rebondissements sont beaux en apparence mais surtout très cruels au final. L’existence n’épargne rien à Yejide, à moins que le destin n’ait rien à voir là dedans…

On assiste aux manigances de la famille qui empiètent sur la vie de couple, aux traditions parfois très dures. La soumission des femmes est constante.
On découvre l’enfance de Yejide, née d’une énième épouse de son père qui n’a pas survécu à l’accouchement. Son passé au sein d’une maison peuplée d’enfants dans laquelle, chacune des épouses font tout pour être la préférée.
Akin, lui, a une vision assez moderne. Seulement, sa peur de décevoir ses parents le pousse à utiliser les mensonges et les complots qui ont pour finalité tenter de rendre Yejide heureuse en lui offrant un enfant. On découvre au fil des pages et avec horreur, ses secrets les plus enfouis et on ne peux qu’être touchée par les malheurs qui touchent sa femme.

L’intrigue est présente, jusqu’à la dernière ligne, on ne sait pas quel destin va suivre Yejide, si elle va enfin être maman à part entière. On souffre avec elle des épreuves que la vie met sur son passage.
La plume est captivante, l’histoire est magnétique mais tellement douloureuse.

Une formidable histoire sur la perte, l’amour et la résilience aussi.
Un premier roman poignant, déchirant et avec un message très fort sur la place des femmes dans une société gouvernée par les traditions.

J’ai été happée et bouleversée par l’histoire de Yejide et Akin qui, malgré l’amour, se perdent dans une vie de tourments.

Publié chez Charleston.

Ciao Bella – Serena Giuliano

Ce roman, je l’attendais avec impatience. Je lis les tribulations de Serena Giuliano aka Wonder Mum depuis des années.

Ces écrits sur les réseaux sociaux sont à mourir de rire, toujours justes et bienveillants. Elle fait partie de la sphère des blogs parentaux et surtout dans cette petite bulle déculpabilisante (dont j’ose dire que j’en suis aussi depuis déjà 11 ans).

Mais alors de quoi ça parle ?

Anna est une angoissée, elle a peur de tout, du chiffre 4, du bruit, de rouler sur l’autoroute, des pommes de terre germées…
Elle est enceinte de son deuxième enfant et décide d’aller voir une psy. Nous suivons les séances d’Anna avec Elisabeth, sa psy, pendant des années.
Au fil des pages, Anna va replonger dans son histoire de vie et par la même occasion, elle va raconter son Italie natale et de sa relation avec sa Nonna.

Immédiatement, je me suis attachée à Anna, cette jeune femme extrêmement drôle. Sa repartie cinglante et son cynisme à toute épreuve m’ont semblé familier, comme si Anna faisait partie de mon entourage. Elle pourrait très bien être une de mes amies, une cousine, une voisine et même moi. Anna se cache comme beaucoup derrière son humour. Elle essaye de voir la vie du bon côté malgré tout et je crois même qu’Anna est une vraie belle personne qui relativise sur son cas car beaucoup vivent bien pire.
Les interrogations qu’elle se pose raisonnent en chacune de nous. Femmes, mères, working girl, épouse, amante, nous pouvons toutes nous identifier à Anna.

Et puis, il y a l’Italie. Anna fut arrachée à son pays et à sa grand-mère avec laquelle elle a une relation particulière. Plus qu’une Nonna, c’est un pilier fondamentale pour Anna.

Dans ce roman on passe de rire aux larmes. On y trouve beaucoup de déculpabilisation. Anna entame cette quête de soi, cette envie de mieux en nous emmenant dans son sillage.
La tendresse est présente à chaque page, j’ai été touché en plein coeur par le lien fort et incassable malgré les distances et les secrets entre Anna et Nonna. Ca m’a rappelé que les liens du sang ne sont rien sans amour véritable.

Serena nous livre une histoire touchante avec des personnages maladroits, émouvants dans leur sensibilité et leur ignorance pour parler de leur sentiments.
La plume est tellement rythmée qu’une fois lancé, on ne peux refermer le livre qu’au mot “fin”. Et le bouleversement de la vie d’Anna est une ode à la vie.

Un seul élément m’a chiffonné pourtant. Anna part en qu’être d’une nouvelle vie et également au niveau professionnel. J’ai trouvé ce changement trop téléphoné et trop facile quand on connait le parcours de Serena. Peut-être (sûrement même) que j’attendais plus ou du moins autre chose sur ce plan là. Je crois que ces passages sur la vie pro de Anna m’ont semblaient trop vrais et trop collés à la Wonder Mum que nous connaissons sur internet.

Maintenant, j’attends impatiemment un deuxième roman !
Une petite parenthèse pour vous dire que c’est grâce à Serena que j’ai commencé la sage de “l’Amie Prodigieuse”, merci pour la découverte.

Ciao Bella, un vrai beau premier roman que je vous conseille allègrement. Vous allez tomber sous le charme d’Anna et n’exigerez que des pasta al dente à tous le repas !

Publié aux Editions du Cherche Midi.

La Kippa bleue – David Allouche

Un premier roman sur la rébellion face à l’éducation religieuse.

Sasha Cohen est un jeune juif marseillais qui ne croit plus en Dieu. Sous impulsivité de son jeune âge, i balance sa Kippa bleue, symbole de son appartenance à Dieu. Il décide de l’annoncer à son père au moment de Kippour.
Pour se donner du courage, il part quelques jours à Paris, espérant trouver la force et l’inspiration pour affronter son père, juif sepharade très pratiquant.
Il rencontre Clara, une jeune fille libre et profondément marquée par son voyage en Inde.
Sasha tombe immédiatement amoureux et Clara devient sa muse, celle qui lui apportera l’impulsion pour oser annoncer son désamour de Dieu à son père.

David Allouche nous livre un premier roman sur la croyance et l’importance de la religion dans les familles.
Ici, la famille de Sasha est très pratiquante, toutes les fêtes juives tiennent des places importantes et l’éducation juive, dans une école juive, entouré exclusivement de juifs, est tellement présente que notre héros vient à se poser des questions sur la véracité de sa religion.
La rébellion religieuse passe par la fougue et l’impulsivité de ce jeune homme. Malgré tout, son envie de se désunir de cette religion l’angoisse beaucoup. Comment arriver à le faire accepter pas sa famille ? A travers ces questionnements, nous comprenons que la pression religieuse forte peut troubler les esprits de jeunes gens en plein rébellion.
Ce roman est aussi un roman amour, avec la découverte de la toute première histoire d’amour, la passion dévorante de jeunes amoureux et l’influence de chacun face à leur propres vies.

L’écriture rythmé est moderne. On ressent bien que l’auteur souhaite qu’on s’imprègne de la jeunesse de Sasha, dans ses attitudes, ses paroles, ses comportements..
Mas je dois dire que certains passages sont assez maladroits, même si le but est de nous toucher. J’aurais souhaiter que les pensées et les envies du héros aillent plus profondément, qu’on soit tout poussé dans nos retranchements pour nous même, remettre en question notre engagent religieux (ou non engagement).
Et malheureusement, j’ai trouvé la fin bâclée, j’en voulais plus.

Toutefois, j’ai passé un bon moment avec ce roman. Je ne l’ai pas lâcher parce que l’auteur nous tient en haleine jusqu’au moment final de la discussion entre père et fils.
Je l’ai lu en quelques heures.

Publié au éditions Eyrolles.

L’envol – Alia Cardyn

Une lecture coup de coeur ! Alia Cardyn m’a touché en plein dans l’âme.

Black, petite ville côtière où tout le monde se connait, fête chaque année le renouveau. Célébrer la Légende de Black est une coutume perpétuée tous les 27 juillet.
Barnabé en est le maitre d’oeuvre, l’organisateur de l’évènement et rien n’a change depuis des années. Bal en tenue de cocktail obligatoire, feu d’artifice, etc.
Ce 27 juillet 2014, toute la ville est en effervescence, les habitants attendent ce jour avec impatience et c’est le moment pour eux de repartir sur des nouvelles bases.
Mais personne n’aurait imaginé ce qui allait se passer.
Ce soir là, Théa coure à travers la foule pour sauter de la falaise et prendre son envol vers un monde meilleur…

Ce roman est un roman addictif. Une fois la première page ouverte, je l’ai dévoré en quelques heures. Les chapitres rythmés se suivent avec une même construction et les différentes parties nous racontent ces 27 juillet.
On retrouve avec bonheur, les personnages un an après les avoir quitté.

Théa, d’abord, jeune fille timide au porte du monde des adultes, nous ouvre son journal et ses état d’âmes. Elle fait face à un père absent, même là, il est loin d’elle. J’ai été touchée par cette relation de non-dits, parce qu’aucun des deux ne sait comment faire.
Jill, sa mère, décédée quand Théa avait 6 ans, lui offre des lettres pour raconter son histoire. Une transmission d’une mère à sa fille dans l’espoir de lui donner les clefs pour oser prendre sa vie en main.
Barnabé est touchant avec ses secrets amoureux. Ce divorcé sensible et émouvant cherche désespérément celle qui sera la copie parfaite de la femme qu’il a toujours aimé.
Charlotte doit faire face au désamour de son mari, cet homme tellement imbuvable qui ne la considère pas plus qu’un meuble.
Jane, ah, celle là, qu’elle tornade ! Impertinente et combattante, âmes forte, présente et dévouée, pilier de la bande et prête à tout pour le bonheur de ceux qu’elle aime, même s’il faut les secouer et prendre les décisions à leur place.

Entre ces personnages, il y a de l’amour, beaucoup d’amour. Amis d’enfance, fille de ou amoureuse de, ils sont tout entier et en même temps il leu manque une moitié pour avancer vers le bonheur.

Une quête de soi captivante. Les pages défilent avec un pouvoir attractif tellement grand qu’il est impossible de s’arrêter. Au fil des pages, on assiste à l’évolution des personnages années après années. On assiste impuissant aux déchirures intérieurs, aux manques d’amour, aux épreuves de ces personnages tous blessés par la vie.
Mais au final, Alia Cardyn nous délivre un message plein d’espoir sous sa plume poétique.

Le dénouement ne nous laisse pas en reste et en voyant arriver cette fin surprenante, impossible d’y croire. Et pourtant…

Une lecture que je vous conseille grandement ! Captivante, bouleversante et additive !

Publié aux Editions Charleston.

Les oubliés du dimanche – Valérie Perrin

Attention, coup de coeur !

Justine est aide-soignante et, faute de connaître son histoire de famille, elle se passionnons pour celle d’Hélène, pensionnaire dans la maison de retraite ou travaille notre héroïne.
Justine va peu à peu découvrir la vie romanesque d’hélène, petite fille illettrée qui rencontre Lucien en 1933, l’amour de sa vie, il lui sera arraché par la Gestapo, puis déporté. Tout le monde le croit mort, mais Hélène sait que c’est faux grâce à la mouette qui l’a accompagnée jusqu’à la fin.

Ce roman est un chamboule-tout. Il met nos émotions à rude épreuves. Les secrets de la famille de Justine sont troublants. Au fil des pages, les personnages nous touchent, on prend conscience de leur rôle plus qu’important dans la vie de Justine. 
Les divagation d’Hélène nous poussent la larme à l’œil.
Nos deux héroïnes sont tellement originales qu’on s’attache éperdument à elles deux.
Ce roman est poétique à souhait et très addictif, impossible de le refermer avant la dernière page.
En finissant la lecture, on ne peut s’empêcher de regarder le ciel pour trouver notre oiseau et on voudrait enfouir nos souvenirs heureux dans une valise bleue.

Que dire des secrets de famille. Ils sont douloureux, l’amour en est le point central. Mais c’est aussi l’amour qui fait mal et qui creuse peu à peu dans les corps et les âmes des personnages.
On fait des sauts de cœurs à chaque page.

Il était dans ma PAL depuis longtemps, comment ai-je fait pour ne pas l’ouvrir plus tôt ?
Lisez-le sans attendre.

Ceux qui voulaient voir la mer – Clarisse Sabard

Le nouveau roman de Clarisse Sabard sorti depuis hier aux éditions Charleston.

J’ai eu l’immense chance de lire le manuscrit avant parution.

Lilou, mère célibataire, débarque à Nice avec son fils Marius. 
Elle va rencontrer Aurore, une vieille dame qui attend depuis 60 ans que l’amour de sa vie revienne.
Lilou va alors tout faire pour retrouver Albert, parti à New York pour tenter sa chance après la guerre.

Mais quel coup de cœur !
Aurore nous raconte son passé, en plein cœur de l’horreur de la guerre et l’espoir du renouveau avec sa rencontre avec Albert. Cette grand-mère est très touchante, pas étonnant que Lilou s’attache à elle, comme nous tous.
Les personnages sont tous haut en couleurs, on adore détester la voisine, on adore la folie du prof de yoga pas vraiment prof de yoga, on adore le collègue vanneur de Lilou, on adore Marius et ses remarques pertinentes, on adore l’amie un peu cinglée et cash ! 
Tout est pertinent, tout est bien ficelé et l’enquête pour retrouver Albert apporte bien des surprises, surtout le rebondissement final auquel on ne s’attend pas du tout !
Bref, entre rire et larmes, impossible de décrocher ce livre !

Clarisse Sabard nous offre un roman fabuleux teinté d’espoir, de gratitude et sentiment profond d’amour. 
La surprise finale nous prouve que Clarisse ne se repose pas sur ses lauriers et son talent grandi à chaque roman. Son imagination débordante va encore nous offrir des tas d’histoires magnifiques.

As-tu déjà lu du Clarisse Sabard ? Moi j’adore cette auteure.

La soeur de de la Lune – Lucinda Riley

La sœur de la Lune est le Tome 5 de la série des 7 sœurs de Lucinda Riley et il vient tout juste de sortir aux Editions Charleston.

En 2007, Tiggy part en Ecosse pour se remettre de la mort de son père adoptif. La bas, elle se consacre à sa passion, s’occuper des animaux du Domaine de Kinnaird tenu par Charlie, un homme mystérieux. Au coeur de la nature, elle rencontre Chilly, un vieux gitan énigmatique qui lui apprend qu’elle est l’héritière d’une lignée de voyants andalous et qu’il est celui qui la ramènerait chez elle, à Grenade.

En 1936 en Espagne, Amaya, danseuse de flamenco plus connue sous le nom de La Candela, fuit Grenade et son pays ravagé par la guerre civile ainsi que sa communauté gitane dans laquelle elle a grandi. Elle poursuit son destin au risque de perdre l’homme qu’elle aime.

Ces deux femmes sont unies, même séparées par les années et les continents.

C’est le premier de la saga que je lis. Cette série des sept sœurs inspirée par la mythologie, raconte le destin de sœurs toutes adoptées.
Ce qui est bien c’est qu’on a pas besoin de lire toute la série pour comprendre car chaque histoire est différente. Même si le fil rouge des soeurs est constant, on comprend bien l’intrigue de chaque tome.

Ce cinquième tome est tout simplement captivant. 
Tiggy, malgré sa naïveté, part en quête de son identité. Ce personnage est touchant, va découvrir d’où elle vient pour se reconstruire.
Entre les périodes troubles de l’histoire, on voyage de l’Amérique latine à New York en suivant la danseuse, et les décors de l’Ecosse. 
Le sujet de la quête de soi est traité avec délicatesse, on se retrouve tout de Tiggy, dans sa force.

J’ai d’autant plus envie de lire les autres tomes ! 

Cette histoire est une vraie tragédie parfois cruelle, parfois passionnante ou la musique gitane raisonne souvent au fil des pages.